L'axolotl se distingue des mammifères par la stabilité de son ADN
1 octobre 2024
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L'axolotl, une salamandre, a une capacité extraordinaire à régénérer des parties de son corps et semble ne pas vieillir, un phénomène appelé sénescence négligeable. Cet animal présente des signes de jeunesse tout au long de sa vie, comme une peau qui s'épaissit et une résistance au cancer. De plus, ses tissus n'accumulent pas de cellules vieillissantes, un signe majeur du vieillissement chez d'autres espèces.
L'étude de la méthylation de l'ADN, un marqueur moléculaire du vieillissement, a été réalisée chez cette espèce. Chez les mammifères, cette méthylation change avec l'âge, notamment au niveau de certaines zones de l'ADN. Les chercheurs ont créé des "horloges épigénétiques" pour évaluer l'âge des axolotls à partir de leur ADN.
Ils ont découvert qu’ils présentent des signes de vieillissement moléculaire au début de leur vie, mais que ces signes disparaissent ensuite. Contrairement aux mammifères, l'ADN des axolotls reste remarquablement stable avec l'âge.
La pollution atmosphérique accélère le vieillissement cellulaire
1 octobre 2024
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Les particules fines, un polluant majeur de l'air, accélèrent le vieillissement de notre corps et peuvent provoquer diverses maladies.
Environ 85 % de la population mondiale est exposée à des niveaux de pollution atmosphérique supérieurs aux normes de sécurité.
L'exposition prolongée à ces polluants augmente les risques de démence, de diabète de type 2, de maladies cardiovasculaires et de cancer du poumon. La pollution de l'air est désormais la quatrième cause de mortalité dans le monde.
Cet article cherche à expliquer comment les particules fines accélèrent le vieillissement cellulaire en affectant l'ADN, les télomères (extrémités des chromosomes), l'expression des gènes, le fonctionnement des protéines et des mitochondries (centrales énergétiques des cellules).
Mécanismes de l'épuisement des cellules souches lié à l'âge
20 septembre 2024
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Le vieillissement altère le comportement des cellules souches, les exposant à deux destins possibles : une prolifération excessive, pouvant engendrer des excroissances ou des tumeurs, ou un épuisement, synonyme de perte de capacité de renouvellement et de diminution du nombre de cellules.
L'épuisement, contrairement à un simple état de repos, rend les cellules incapables de se multiplier. Divers types de cellules souches sont concernés, en particulier les cellules souches intestinales. Ce processus peut être induit par une prolifération excessive ou par des mécanismes indépendants. Chez la drosophile, on observe une tendance inverse, avec une prolifération accrue des cellules souches intestinales liée à l'âge.
L'étude présentée révèle que la diminution de l'expression de certains gènes, joue un rôle crucial dans l'épuisement des cellules souches intestinales au cours du vieillissement.
Ces résultats apportent un nouvel éclairage sur les mécanismes impliqués dans ce phénomène et pourraient ouvrir des pistes pour des interventions thérapeutiques.
Un médicament contre le diabète pourrait ralentir le vieillissement
12 septembre 2024
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La metformine, un médicament couramment utilisé contre le diabète de type 2, suscite l'intérêt pour ses potentiels effets anti-âge.
Des chercheurs ont étudié l'effet de la metformine sur des macaques âgés. Pendant plus de trois ans, certains macaques ont reçu une dose standard de metformine. Les chercheurs ont ensuite analysé divers tissus et organes pour déterminer leur "âge biologique", qui peut différer de l'âge réel.
Ils ont constaté que la metformine ralentissait le vieillissement biologique de plusieurs tissus, notamment les poumons, les reins, le foie, la peau et une partie du cerveau. De plus, elle réduisait l'inflammation chronique, un signe important du vieillissement.
Un mécanisme possible de protection du cerveau a été identifié : l'activation d'une protéine qui protège les cellules des dommages causés par les blessures et l'inflammation.
La metformine semble ralentir certains aspects du vieillissement chez les primates, en réduisant l'inflammation et en protégeant le cerveau.
Une protéine qui pourrait contrôler le vieillissement
5 septembre 2024
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Une étude suggère que la protéine NLRP3 joue un rôle central dans le vieillissement. Elle semble impliquée dans divers mécanismes et pourrait même les contrôler.
Elle régule le vieillissement cellulaire (sénescence) en évitant la destruction des cellules.
Des études sur des souris montrent une meilleure santé et une plus longue vie.
Des traitements ciblant l'activation de NLRP3 ont amélioré la santé de primates et atténué des signes de vieillissement chez l'humain. Cette protéine pourrait donc être un "chef d'orchestre" du vieillissement.
Cibler NLRP3 pourrait modifier sa trajectoire, notamment dans les cas de vieillissement accéléré. Des recherches sont nécessaires pour comprendre pleinement son rôle et développer des thérapies.
Une question clé demeure : faut-il bloquer complètement NLRP3 ou cibler seulement certaines de ses actions pour optimiser les bénéfices ?
Identification des mécanismes cellulaires dans la maladie d'Alzheimer
28 août 2024
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Des chercheurs ont réussi à identifier l'ordre des changements qui se produisent dans les cellules du cerveau atteintes par la maladie d'Alzheimer, en distinguant ces changements de ceux liés au vieillissement normal.
Ils ont découvert que deux types de cellules immunitaires du cerveau, appelées microglies, initient l'accumulation de substances toxiques, l'amyloïde et la protéine tau, caractéristiques de la maladie. Ensuite, d'autres cellules, les astrocytes, jouent un rôle majeur en modifiant les connexions électriques dans le cerveau, ce qui entraîne les troubles cognitifs.
Ces cellules communiquent entre elles et attirent d'autres types cellulaires, perturbant profondément le fonctionnement du cerveau.
Cette découverte permet de mieux comprendre les différentes étapes de la maladie et ouvre la voie à de nouveaux traitements ciblant spécifiquement les cellules impliquées à chaque étape, dans le but de restaurer un fonctionnement cérébral sain. En comprenant le rôle de chaque type de cellule, les scientifiques espèrent développer des approches thérapeutiques plus efficaces et personnalisées pour lutter contre Alzheimer et le vieillissement cérébral.
Une cible thérapeutique pour réduire l'inflammation liée à l'âge et à l'obésité
26 août 2024
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L'accumulation de graisse, notamment abdominale, favorise la présence de cellules immunitaires inflammatoires, les macrophages. Ces cellules contribuent à une inflammation chronique liée à l'âge et à l'obésité.
Un récepteur, présent sur ces cellules immunitaires, joue un rôle dans cette inflammation en interagissant avec une substance appelée leucotriène B4. Cette interaction active les macrophages et amplifie l'inflammation.
Des études sur des souris âgées montrent que l'activité de ce récepteur est plus importante dans les macrophages présents dans la graisse abdominale. Bloquer cette interaction avec un médicament réduirait l'inflammation après une stimulation du système immunitaire.
L'inflammation des tissus adipeux est une fonction du système immunitaire, provoquée par l'activité métabolique des cellules adipeuses. L'inflammation chronique non résolue nuit à la fonction des tissus dans tout le corps, contribuant aux maladies liées à l'âge.
Ainsi, bloquer ce récepteur pourrait être une stratégie thérapeutique pour lutter contre l'inflammation liée à l'âge et à l'obésité et ses conséquences néfastes sur l'organisme.
Vers de nouvelles thérapies régénératives
19 août 2024
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Certains animaux ont la capacité de reconstituer des membres entiers. Cette faculté est due à des cellules souches capables de se transformer en presque tous les types de cellules du corps.
Des chercheurs ont identifié chez une anémone de mer un grand nombre de cellules candidates pour être des cellules souches, capables de former des cellules nerveuses ou glandulaires. Ces cellules expriment des gènes très anciens, essentiels à la formation des cellules reproductrices chez tous les animaux, y compris les humains. En modifiant spécifiquement un de ces gènes, les scientifiques ont confirmé son rôle crucial dans la formation des cellules reproductrices chez l'anémone. Cette fonction génétique existe depuis environ 600 millions d'années. Des recherches futures se concentreront sur les propriétés uniques de ces cellules souches qui confèrent à cette anémone son potentiel d'immortalité.
Influence des champignons intestinaux sur le vieillissement
16 août 2024
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Des scientifiques ont étudié le mycobiote intestinal de personnes de différents âges, révélant que la composition change avec l'âge.
Chez les personnes vivant longtemps, on observe plus de champignons comme Penicillium et Aspergillus, ainsi qu'une présence accrue de Candida, souvent lié aux Bacteroides, surtout chez les jeunes et les centenaires.
Ainsi, une combinaison spécifique de champignons et de bactéries caractérise les personnes à longue espérance de vie.
Cette étude souligne l'importance d'étudier les champignons intestinaux pour comprendre le vieillissement et la longévité, ouvrant des pistes de recherche sur le rôle du microbiote intestinal (bactéries et champignons) dans la santé.
Nettoyer le cerveau vieillissant
15 août 2024
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Les maladies comme Alzheimer et Parkinson peuvent être vues comme des maladies de "cerveau sale", lorsque celui-ci a du mal à éliminer les déchets toxiques. Le vieillissement est un facteur de risque important, car cette capacité d'élimination diminue avec l'âge.
Des recherches sur des souris montrent qu'il est possible d'inverser ce processus. Le liquide céphalo-rachidien, chargé de déchets, doit être évacué vers le système lymphatique puis les reins. La moitié de ce liquide sort du cerveau par des vaisseaux lymphatiques situés dans le cou. Chez les souris âgées, ces vaisseaux, dotés de petites "pompes" microscopiques, fonctionnent moins bien, ralentissant l'évacuation des déchets de 63%.
En utilisant un médicament, les chercheurs ont réussi à relancer l'activité de ces "pompes" chez les souris âgées, rétablissant une évacuation des déchets aussi efficace que chez les jeunes souris. Cette découverte ouvre des perspectives pour améliorer l'élimination des déchets du cerveau et potentiellement lutter contre les maladies neurodégénératives liées à l'âge.
Nouvelle piste thérapeutique pour la maladie d'Alzheimer
7 août 2024
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Des chercheurs ont mis au point une nouvelle molécule qui pourrait aider à lutter contre les effets de la maladie d'Alzheimer.
Contrairement aux médicaments récents qui ciblent les plaques amyloïdes dans le cerveau, cette molécule agit sur les signaux électriques du cerveau. Ces signaux, appelés oscillations gamma, sont importants pour la mémoire et les fonctions cognitives, mais sont souvent affaiblis chez les personnes atteintes d'Alzheimer.
Cette molécule cible des neurones spécifiques qui produisent ces oscillations gamma, en levant un "frein" qui les empêche de fonctionner correctement.
Des tests sur des souris atteintes d'une forme d'Alzheimer ont montré une amélioration de leur mémoire après deux semaines de traitement, les ramenant à un niveau comparable à des souris saines. De plus, aucun effet secondaire notable n'a été observé.
Cette molécule offre une nouvelle approche pour traiter les troubles de la mémoire liés à Alzheimer, en agissant directement sur les circuits cérébraux. Elle ne supprime pas les plaques, mais semble restaurer une partie du fonctionnement normal du cerveau.
Ces résultats sont encourageants et ouvrent une nouvelle voie de recherche pour les traitements contre cette maladie.
L'inflammation accélère le vieillissement et favorise le cancer
5 août 2024
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Le vieillissement augmente le risque de cancer, car il s'accompagne de plus d'erreurs dans l'ADN et d'une diminution de la capacité du corps à réparer ces erreurs. De plus, le système immunitaire, qui surveille et élimine les cellules anormales, devient moins efficace avec l'âge.
L'inflammation chronique, présente à la fois dans le vieillissement et le cancer, crée un environnement favorable au développement des tumeurs.
Des recherches récentes montrent un lien fort entre cette inflammation et l'usure des télomères, des sortes de "capuchons" protecteurs situés à l'extrémité des chromosomes. L'inflammation chronique semble accélérer le vieillissement en épuisant les cellules souches, en perturbant la communication entre les cellules et en raccourcissant les télomères.
Une enzyme, la télomérase, aide à maintenir la longueur de ces télomères, mais son activité est affectée par l'inflammation et le stress oxydant.
Comprendre l'interaction entre l'inflammation, les télomères et le système immunitaire, pourrait ouvrir de nouvelles voies pour traiter le cancer et d'autres maladies liées à l'âge.
Une alimentation saine avec moins de sucre est liée à un âge biologique plus jeune
29 juillet 2024
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Les sucres ajoutés et les glucides de manière générale, sont liés à une détérioration de la santé métabolique et à des maladies précoces, probablement plus que tout autre facteur alimentaire.
Cette relation est due au vieillissement épigénétique accéléré, et est sans doute une des nombreuses manières dont la consommation de sucre limite la durée de vie en bonne santé.
Même avec une alimentation saine comme le régime méditerranéen, riche en aliments anti-inflammatoires et antioxydants, chaque gramme de sucre ajouté consommé est associé à une atteinte de l'âge épigénétique.
Avancée prometteuse dans le traitement de l'arthrose par cellules souches
28 juillet 2024
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Le traitement des maladies dégénératives des articulations, comme l'arthrose, pourrait bénéficier de l'utilisation de cellules souches. Le MAG200 est une nouvelle thérapie qui consiste à injecter des cellules souches provenant de donneurs directement dans l'articulation affectée. Ces cellules, prélevées dans la graisse corporelle, ne provoquent pas de réaction immunitaire, ce qui rend le traitement plus sûr, plus simple et meilleur marché.
Dans une étude sur 40 personnes souffrant d'arthrose modérée du genou, certaines ont reçu l'injection de MAG200 et d'autres un placebo. Les résultats ont montré que 75 % des participants ayant reçu MAG200 ont ressenti une significative de leur douleur et de leur fonction articulaire après 12 mois.
Ce traitement pourrait donc représenter une avancée importante pour les personnes âgées souffrant d'arthrose, en offrant une alternative moins invasive et vraisemblablement très efficace.
Le rôle des cellules reproductrices dans la longévité
26 juillet 2024
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Chez les vers nématodes, les scientifiques ont remarqué que l'absence de cellules reproductrices leur permet de vivre plus longtemps. Ils ont découvert que ce phénomène commence dans une zone spéciale où les cellules reproductrices se développent.
Quand ces cellules sont absentes, cette zone envoie un signal chimique au reste du corps qui modifie le fonctionnement de certaines cellules et prolonge la vie du ver. En fait, l'absence des cellules reproductrices perturbe les interactions entre les cellules souches et leur milieu, ce qui déclenche l'envoi du signal chimique qui voyage dans le corps et ralentit le vieillissement.
Cette découverte montre l'importance de l'environnement des cellules souches pour la durée de vie. Comprendre cela chez les nématodes pourrait nous aider à mieux comprendre le vieillissement en général.
Une protéine réparatrice d'ADN aux multiples applications
22 Juillet 2024
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Des chercheurs ont découvert une protéine capable de réparer les dommages à l'ADN de manière exceptionnelle. Cette protéine provient d'une bactérie extrêmement résistante aux radiations.
Elle agit comme un "piège à cassures" sur l'ADN, neutralisant les dégâts et signalant les zones à réparer. Contrairement à la plupart des protéines qui agissent en équipe, celle-ci fonctionne seule. En l'ajoutant à une autre bactérie, ils ont constaté une résistance accrue aux rayons UV.
Cette découverte pourrait avoir des applications importantes, allant de l'amélioration de la résistance des cultures face au changement climatique à la création de vaccins contre le cancer, en renforçant la capacité de nos cellules à réparer leur propre ADN. Elle représente donc un outil biotechnologique prometteur pour l'avenir.
Marcher plus vite, vieillir plus lentement
18 juillet 2024
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Cet article traite de l'évolution de la recherche sur le vieillissement, qui se concentre désormais sur les interventions visant à modifier le processus de vieillissement plutôt que de simplement prolonger la durée de vie.
Bien que l'espérance de vie ait augmenté, les maladies chroniques demeurent courantes. Les chercheurs étudient des indicateurs biologiques, notamment les horloges épigénétiques basées sur la méthylation de l'ADN, pour mesurer l'âge biologique. Cette méthylation change avec l'âge et peut prédire les risques.
L'article souligne également l'importance de l'activité physique, comme la marche, pour la santé physique et mentale. Une étude a révélé qu'une marche plus rapide est liée à un ralentissement de l'accélération de l'âge épigénétique. Cela suggère que des interventions simples, comme augmenter la vitesse de marche, pourraient avoir un impact positif sur le vieillissement, offrant des pistes pour améliorer la qualité de vie des populations vieillissantes.
Rajeunissement des neurones du cerveau
15 juillet 2024
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Cet article explique comment les neurones, qui évoluent au cours de la vie, subissent des changements importants en vieillissant, affectant leur fonctionnement et leur capacité à traiter l'information.
Les régions du cerveau comme l'hippocampe et le cortex préfrontal, essentielles pour la mémoire et la flexibilité cognitive, sont particulièrement touchées.
Les neurones, formés principalement au cours du développement précoce, dépendent d'une régulation précise de leurs gènes pour maintenir leur identité et leur plasticité. Cependant, avec l'âge, des perturbations dans l'expression des gènes neuronaux ont été liées à des dysfonctionnements. C’est en partie dû à des changements dans la régulation épigénétique qui influencent comment les gènes s'expriment.
Des recherches récentes montrent qu'il est possible de ralentir ou même de renverser le vieillissement épigénétique des neurones grâce à des interventions, comme l'exercice physique, la restriction calorique, l'enrichissement environnemental, le transfert de facteurs sanguins jeunes ou la reprogrammation cellulaire.
Cela ouvre des pistes pour des stratégies thérapeutiques visant à rajeunir le cerveau et à préserver la santé cognitive.
Vers des médicaments capables d’induire une immunité entraînée
8 juillet 2024
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L'immunité entraînée est un phénomène par lequel certaines formes de vaccination peuvent produire une amélioration générale des défenses contre les agents pathogènes, peut-être par suppression durable de l'inflammation chronique produite par le système immunitaire inné chez les personnes âgées.
Le système immunitaire inné réagit de manière inadaptée à certaines formes de dommages caractéristiques du vieillissement, comme la mauvaise localisation de fragments d'ADN mitochondrial.
Les chercheurs ont progressé dans l'identification de petites molécules inductrices d'immunité entraînée.
Compte tenu d'un bon profil d'effets secondaires et d'un faible coût, ces médicaments à petites molécules pourraient être largement bénéfiques.
Le système du complément : un rôle clé pour le cerveau
3 juillet 2024
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Un système de défense du corps, appelé le système du complément, joue un rôle important dans le cerveau, autant pour son développement normal que pour les problèmes inflammatoires. On a vu que ce système fonctionne mal dans des maladies comme Alzheimer ou la sclérose en plaques. Le complément n'agit pas seulement dans le sang, mais aussi dans les tissus et même à l'intérieur des cellules. Il aide les défenses du corps et la réparation des tissus, comme la protection des nerfs. Il participe aussi à la bonne santé et à la réparation des tissus du cerveau.
Les scientifiques cherchent à comprendre son rôle à l'intérieur des cellules et son lien avec les infections et l'inflammation du cerveau.
Impact de l'inflammation sur les performances cognitives
3 juillet 2024
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Il existe deux types d'inflammation : aiguë, qui est une réponse rapide et localisée à une infection ou une blessure, et chronique, qui dure des mois ou des années et peut être causée par différents facteurs, internes ou externes, dont l'obésité. Celle-ci peut entraîner des douleurs articulaires, des problèmes digestifs et de la fatigue.
Une étude a suivi 2 364 personnes pendant 18 ans pour mesurer leurs niveaux d'inflammation et les a divisées en trois groupes : inflammation élevée, modérée ou basse.
Cinq ans après la dernière mesure, des tests de mémoire et de réflexion ont montré que les personnes avec des niveaux d'inflammation modérés ou élevés avaient de moins bonnes performances cognitives que celles avec des niveaux bas.
Le NMN : un espoir contre le vieillissement
27 juin 2024
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Le nicotinamide adénine dinucléotide (NAD) est une molécule importante pour de nombreuses fonctions dans notre corps, comme la production d'énergie, la réparation de l'ADN et la défense contre certaines maladies. Avec l'âge, les niveaux de NAD diminuent, ce qui peut affecter la santé. Une étude explique les effets du nicotinamide mononucléotide (NMN), un précurseur du NAD et une forme de vitamine B3, chez des souris.
Les chercheurs ont découvert que le NMN améliorait l'activité, maintenait un profil génétique plus jeune, et réduisait la fragilité chez les souris, sans augmenter les risques de cancer.
Chez les souris mâles, il améliore la santé métabolique, tandis que chez les femelles, il prolonge légèrement leur durée de vie.
Ces résultats suggèrent que le NMN pourrait être bénéfique pour lutter contre le vieillissement, mais que ses effets peuvent différer selon le sexe.
Revitaliser l'Immunité pourrait être la clé du vieillissement en bonne santé
26 juin 2024
Lien article (en)Le processus de vieillissement est étroitement lié aux dynamiques du système immunitaire, notamment en ce qui concerne les cellules sénescentes et leurs sécrétions associées.
Avec l'âge, la dégradation progressive du système immunitaire, rend l'élimination de ces cellules moins efficace. Cela entraîne leur accumulation, ce qui inhibe davantage l'immunité et augmente la vulnérabilité aux maladies liées à l'âge.
Les cellules tueuses naturelles, essentielles à l'immunité innée, jouent un rôle crucial dans la gestion des cellules sénescentes. Il est donc important de préserver leur fonction pour favoriser un vieillissement en bonne santé.
Des thérapies basées sur les cellules tueuses émergent comme des solutions prometteuses pour combattre les effets du vieillissement. Des études récentes sur la thérapie par immunité adaptative montrent qu'elle peut revitaliser le système immunitaire, éliminer les cellules sénescentes et atténuer les effets de leurs déchets.
Cela ouvre la voie à des traitements innovants pour améliorer la longévité.
Cibler les cellules sénescentes dans les thérapies contre le cancer
26 juin 2024
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L'utilisation du système immunitaire pour éliminer les cellules cancéreuses a montré des résultats prometteurs.
Cependant, les cellules cancéreuses peuvent souvent échapper à cette réponse.
Une nouvelle approche consiste à cibler les cellules sénescentes associées aux tumeurs, qui peuvent aider à déclencher une forte réponse immunitaire contre le cancer.
Cette méthode pourrait non seulement être efficace contre le cancer, mais aussi contre les maladies liées au vieillissement.
Ferroptose et progression de la maladie du foie gras
26 juin 2024
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Les chercheurs ont étudié la progression de la maladie du foie gras non alcoolique vers la cirrhose. Le vieillissement est un facteur de risque clé pour la cirrhose.
En analysant des foies de souris, ils ont identifié une signature génétique spécifique aux foies âgés, marquée par la ferroptose, une mort cellulaire dépendante du fer.
Cette signature a été retrouvée dans les foies de personnes obèses atteintes de la maladie du foie gras, avec une activation accrue des gènes favorisant la ferroptose.
En testant un inhibiteur de la ferroptose, sur des souris atteintes de la maladie du foie gras, les chercheurs ont observé des foies semblant jeunes et en bonne santé après traitement. Ils ont aussi découvert que la ferroptose dans le foie affecte d'autres organes.
Améliorer la défense immunitaire pour combattre l'athérosclérose
21 juin 2024
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L'athérosclérose est une condition liée au vieillissement, où des plaques de graisse se forment dans les vaisseaux sanguins, rétrécissant les artères et pouvant causer des crises cardiaques ou des AVC. Cela est en partie dû au dysfonctionnement des macrophages, des cellules immunitaires qui nettoient le cholestérol des parois des vaisseaux.
Lorsque le cholestérol s'accumule plus vite que les macrophages ne peuvent l'éliminer, des plaques se forment.
Les traitements visant à réduire le cholestérol ayant des effets limités, les chercheurs explorent maintenant comment améliorer la capacité des macrophages à combattre l'athérosclérose pour réduire les risques et la taille des plaques.
Ces études pourraient servir de base au développement ultérieur de médicaments.
Influence des gènes sur la longévité et le vieillissement chez les vers nématodes
21 juin 2024
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Des chercheurs ont observé des milliers de vers nématodes C. elegans génétiquement identiques dans un environnement contrôlé.
Même avec des conditions identiques de régime alimentaire, de température et d'exposition aux prédateurs, certains vers vivaient plus longtemps que d'autres. La variation de leur durée de vie est due à des changements dans le contenu en ARNm des cellules germinales (reproductrices) et somatiques (corps).
Le déséquilibre de l'ARNm entre ces cellules accélère le vieillissement chez certains individus. Ce processus est influencé par au moins 40 gènes différents.
En modifiant l'expression de certains gènes, la durée de vie des vers pouvait être augmentée ou réduite. Par exemple, supprimer trois gènes spécifiques réduirait la variation de la durée de vie. Ces gènes affectent également la durée de vie en bonne santé, mesurée par la vigueur des mouvements des vers.
Les chercheurs pensent que ces gènes pourraient être plus importants pour la survie dans des environnements naturels hostiles.
Lien entre les lésions vasculaires et la maladie d'Alzheimer
21 juin 2024
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La majorité des cas de démence, dont la maladie d'Alzheimer, sont liés à des problèmes vasculaires et neurodégénératifs.
Une nouvelle étude a montré un lien causal entre les traits vasculaires et ces maladies. Cette méthode a révélé qu'un plus grand nombre de lésions cérébrales, visibles sur les IRM, augmentait le risque de développer la maladie.
Étant donné que les maladies vasculaires sont traitables, ces résultats sont importants pour la prévention de la démence et de l'Alzheimer.
Les cellules sénescentes dans le vieillissement et la santé
20 juin 2024
Le vieillissement de la population mondiale a intensifié l'intérêt pour comprendre le processus de vieillissement et trouver des moyens de prolonger une vie en bonne santé.
La sénescence cellulaire, où les cellules arrêtent de se diviser après une certaine période ou en réponse à un stress, joue un rôle dans le vieillissement et les maladies liées à l'âge.
Cependant, ces cellules ont aussi des fonctions essentielles comme la suppression des tumeurs, la cicatrisation des plaies et la régénération des tissus. Des études montrent que leur élimination peut nuire à la santé, car elles participent à des processus physiologiques importants.
La sénescence peut survenir sans dommage cellulaire, par exemple pendant le développement, et peut favoriser la réparation et la régénération des tissus après une blessure.
Ces découvertes indiquent que les cellules sénescentes ont un rôle complexe dans le vieillissement et la santé des mammifères.
Rôle des transposons dans le vieillissement
13 juin 2024
Les transposons sont des séquences d'ADN capables de se copier et de se déplacer dans le génome, ce qui peut endommager d'autres gènes. Ils proviennent probablement d'anciennes infections virales et jouent un rôle dans l'évolution. Bien réprimés chez les jeunes, leur activité augmente avec l'âge à cause de la dysrégulation des systèmes épigénétiques. Les transposons sont associés à une inflammation chronique, signe du vieillissement biologique.
Les recherches visent à trouver des régulateurs pour désactiver les transposons chez les personnes âgées.
Représentant 45 % de l'ADN humain, les transposons deviennent plus actifs avec l'âge, contribuant aux maladies et au déclin lié au vieillissement. Une étude s'est concentrée sur LINE-1, une famille de transposons constituant 17 % du génome humain, montrant qu'ils s'expriment davantage avec l'âge et les maladies associées et pourraient être des cibles pour le traitement du vieillissement.
L'inflammation chronique en milieu de vie contribue à la fragilité en fin de vie
12 juin 2024
Les mécanismes sous-jacents contribuant au ralentissement de la vitesse de marche et à l'immobilité sont mal compris. Une voie potentielle implique les effets inflammatoires directs sur les muscles et d’autres tissus, entraînant une atrophie et une faiblesse. Cela déclenche des mécanismes qui contribuent à la dégradation musculaire, à l’infiltration graisseuse et à la fibrose. Ces changements peuvent mener à une inefficacité musculaire, une faiblesse accrue et une mobilité réduite.
Les chercheurs montrent une corrélation entre le degré d'inflammation chronique et la progression ultérieure vers un manque de capacité physique et une fragilité, évaluée par la vitesse de marche. Des mesures élevées de marqueurs d'inflammation à la quarantaine prédisent un déclin de la fonction physique au cours des 20 prochaines années. La causalité est largement bien démontrée dans des études analogues sur les animaux. L’inflammation chronique est un problème important dans la biologie du vieillissement et des solutions efficaces sont indispensables.
Une nouvelle cible pour traiter l'arthrose
11 juin 2024
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L'arthrose est une maladie articulaire caractérisée par la dégradation progressive du cartilage. Cette étude examine le rôle d'une protéine (RIP3) dans la progression de l'arthrose, en se concentrant sur l'équilibre métabolique entre l'os et le cartilage. Les effets de RIP3 sur les cellules du cartilage, les ostéoblastes (cellules osseuses) et les macrophages de la moelle osseuse ont été évalués.
Chez les patients atteints d'arthrose et les souris modèles, RIP3 était augmentée dans le cartilage et l'os. La surexpression de RIP3 inhibait la production de la matrice extracellulaire (charpente des tissus) dans les cellules cartilagineuses et réduisait la différenciation des ostéoblastes, alors que l'absence de RIP3 améliorait la structure de l'unité os-cartilage, soulageait la douleur et améliorait la fonction articulaire.
RIP3 joue un rôle clé dans l'arthrose en perturbant le métabolisme du cartilage, les réponses inflammatoires, la sénescence et la différenciation des ostéoclastes.
Un médicament, le clofibrate, a été identifié comme inhibiteur de RIP3 et pourrait inverser la dégradation du cartilage dans l'arthrose. En conclusion, RIP3 est crucial pour l'équilibre métabolique des articulations, et cibler RIP3 pourrait offrir une nouvelle approche thérapeutique pour l'arthrose.
L'Impact de l'équilibre énergétique sur la longévité des rongeurs
8 juin 2024
Une théorie propose que manger moins réduit les calories à métaboliser, donc les oxydants nuisibles produits.
Une autre hypothèse est que le nombre de calories consommées importe moins que la différence entre les calories consommées et celles brûlées. Pour tester cela, des souris ont été placées dans des cages à différentes températures. Les souris dans des cages plus froides ont dû brûler plus d'énergie pour se réchauffer.
Les résultats montrent que ces souris avaient des niveaux d'insuline plus bas, un poids corporel stabilisé à 75% de celui des souris en cages plus chaudes, et vivaient en moyenne 20% plus longtemps. Elles restaient aussi en meilleure santé en vieillissant.
Ces observations suggèrent que l'équilibre énergétique global est crucial.
Un gène impliqué dans les dommages à l'ADN et le vieillissement prématuré
4 juin 2024
Les chercheurs ont étudié comment le gène TREX1, lorsqu'il est muté, cause des dommages à l'ADN, menant à une maladie rare et mortelle.
Ils ont découvert que TREX1 muté accélère le processus normal de dommages à l'ADN, ce qui pourrait provoquer un vieillissement prématuré des cellules, y compris celles des vaisseaux sanguins.
Cibler TREX1 pourrait aider à traiter diverses maladies liées au vieillissement, comme les maladies cardiovasculaires, auto-immunes et le cancer. La mutation TREX1 perturbe la réparation de l’ADN, entraînant un vieillissement prématuré et des dommages aux organes. Les résultats indiquent que des traitements pourraient réduire les niveaux de TREX1, corriger la mutation ou bloquer ses effets nocifs.
Comprendre le rôle de TREX1, qui augmente avec l'âge chez tous les humains, est crucial pour éliminer les dommages à l'ADN liés au vieillissement.
Connaissances actuelles sur le vieillissement du microbiome intestinal
3 juin 2024
Le microbiome gastro-intestinal, composé de bactéries, contient plus de cellules que l'ensemble du corps humain et un génome combiné plus grand que le génome humain. Il évolue tout au long de la vie et son analyse peut prédire l'âge d'un individu avec une précision de 6 ans.
Une étude montre que les nourrissons ont un microbiome caractéristique qui devient plus diversifié avec l'âge, culminant vers 65 ans avant de décliner chez les personnes de plus de 80 ans. Les centenaires ont un microbiome distinct, riche en une variété de bactéries associées à la santé.
Les microglies dans les troubles cognitifs après un AVC
3 juin 2024
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Les microglies sont des cellules immunitaires du cerveau, similaires aux macrophages, qui jouent le même rôle ailleurs dans le corps. Un comportement inflammatoire inadapté de la part de ces cellules est une caractéristique de nombreuses affections cérébrales liées à l’âge.
Les preuves suggèrent que les dommages et dysfonctionnements neuronaux induits par les microglies ont un rôle central dans la progression des troubles cognitifs après un accident vasculaire cérébral.
Les chercheurs examinent ce que l’on sait des conséquences durables de ce type de réaction excessive. Trouver des moyens d’atténuer cette inflammation s’avérerait probablement utile dans le traitement et la prévention de nombreuses affections liées à l’âge.
Un médicament pour provoquer la croissance des synapses
29 mai 2024
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À mesure que les neurones meurent et ne peuvent plus envoyer de messages aux muscles, la perte de contrôle musculaire s’aggrave avec le temps et finit par être fatale.
Une société pharmaceutique a développé une pilule à prendre une fois par jour qui régénère les espaces, appelés synapses, entre les neurones pour rétablir la communication.
Transplantation de jeune moelle osseuse et Alzheimer : nouvelles perspectives
29 mai 2024
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Une transplantation de moelle osseuse de jeunes souris chez des souris âgées atteintes d'Alzheimer montre une réduction de l'inflammation cérébrale et de l'accumulation d'amyloïde-β, améliorant ainsi les symptômes et les pathologies associées à la maladie.
Ces résultats soulignent l'importance de l'équilibre dynamique entre l'amyloïde-β cérébral et périphérique, suggérant des implications potentielles pour le traitement des maladies neurodégénératives.
Des habitudes de vie saines pour le cœur peuvent ralentir le vieillissement cellulaire
29 mai 2024
Adopter des comportements sains pour le cœur peut ralentir le vieillissement des cellules et réduire le risque de maladies cardiovasculaires. Cette étude montre que, peu importe l'âge réel, de bonnes habitudes de vie sont liées à un âge biologique plus jeune et à un risque moindre de maladies cardiaques, d'accidents vasculaires cérébraux et de décès. Les chercheurs ont étudié la méthylation de l'ADN, un processus chimique qui régule l'expression des gènes et qui peut indiquer l'âge biologique. Ils ont trouvé que les facteurs de risque cardiovasculaires et la méthylation de l'ADN sont tous deux liés aux maladies cardiovasculaires.
Cette étude souligne l'importance de la santé cardiovasculaire pour un vieillissement en bonne santé et la prévention des maladies.
Il est essentiel de suivre huit comportements sains : manger équilibré, être actif, arrêter de fumer, bien dormir, gérer son poids et maintenir des niveaux sains de cholestérol, de glycémie et de tension artérielle.
Le microbiome intestinal utilise l'acide Hyaluronique pour soulager l'inflammation
24 mai 2024
Dans cette étude, les chercheurs ont découvert que l'acide hyaluronique de poids moléculaire spécifique réduit les réponses inflammatoires chez la souris, en interaction avec certaines bactéries intestinales.
Ces bactéries peuvent dégrader l'acide hyaluronique en produisant un acide bénéfique et réduisant ainsi l'inflammation cellulaire.
L'étude a déterminé la plage de poids moléculaire optimale de l'acide hyaluronique pour réduire l'inflammation et a fourni des biomarqueurs pour développer des stratégies alimentaires ciblant le microbiome pour soulager l'inflammation.
Retarder le vieillissement cellulaire : une nouvelle approche avec l'urothine A
16 mai 2024
La maladie d'Alzheimer, comme d'autres maladies neurodégénératives, se caractérise par l'accumulation d'agrégats de protéines insolubles avec la bêta-amyloïde dans le cerveau. Même sans maladie, le vieillissement normal entraîne une accumulation de ces protéines.
Des recherches récentes montrent qu'une intervention peut inverser les effets toxiques de ces agrégats en améliorant la santé mitochondriale (centrales énergétiques des cellules). Cibler ces protéines insolubles pourrait donc être une stratégie pour prévenir le vieillissement et traiter diverses maladies liées à l'âge.
Les chercheurs ont étudié l'urolithine A, un métabolite naturel produit en consommant des baies, des noix et des grenades, qui améliore la fonction mitochondriale. Ils ont découvert qu'elle retarde significativement les effets toxiques des agrégats de protéines.
Les mitochondries jouant un rôle crucial dans le vieillissement, régénérer les mitochondries endommagées grâce à une alimentation saine et à l'exercice physique, peut aider à briser le cycle du déclin cellulaire.
Régénération des cellules musculaires du cœur
9 mai 2024
Les cardiomyocytes (cellules musculaires du cœur) des nouveau-nés passent rapidement d'un état fœtal à un état adulte, perdant leur capacité à se diviser. La possibilité de la restaurer chez les adultes en revenant à un état fœtal a été testée.
En supprimant une protéine dans les mitochondries chez des souris adultes, la fonction mitochondriale a diminué et l'utilisation du glucose a augmenté, ce qui a doublé le nombre de cardiomyocytes sans augmentation de leur taille.
Dans les cœurs endommagés, de nouveaux cardiomyocytes ont migré vers les zones blessées, suggérant un potentiel de régénération. Des analyses ont montré des changements dans les gènes et les molécules liés à la croissance cardiaque. En diminuant la fonction mitochondriale et en augmentant l'utilisation du glucose, il est possible de restaurer la capacité des cardiomyocytes adultes à se diviser et à créer de nouvelles cellules cardiaques.
Vers des cellules immunitaires plus efficaces
7 mai 2024
Le vieillissement et le cancer réduisent l'efficacité des lymphocytes T (cellules du système immunitaire), entraînant leur épuisement et leur vieillissement prématuré. L'immunothérapie cellulaire révolutionne le traitement du cancer en utilisant les cellules T pour cibler les cellules cancéreuses. Cependant, ces cellules T peuvent s'épuiser ou vieillir, rendant le traitement moins efficace.
Pour résoudre ce problème, les chercheurs ont développé des cellules T synthétiques, appelées TIF, qui restent performantes plus longtemps et offrent une immunité durable. En modifiant certains gènes, ces cellules deviennent plus puissantes, ce qui améliore les traitements contre le cancer et offre de l'espoir pour lutter contre le vieillissement.
Médicaments contre le diabète et réduction des cellules sénescentes : impact sur l'obésité et le vieillissement
4 mai 2024
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Une classe de médicaments contre le diabète s'inscrit dans les traitements qui peuvent réduire le poids chez les personnes obèses. Les chercheurs démontrent qu'ils peuvent réduire la charge des cellules sénescentes chez des souris obèses nourries avec un régime riche en graisses. Le mécanisme se caractérise par une amélioration de l'efficacité des cellules immunitaires à éliminer les cellules sénescentes des tissus.
Le surpoids, qui correspond à une augmentation du tissu adipeux viscéral à la fois actif sur le plan métabolique et inflammatoire, favorise l'accumulation accélérée des cellules sénescentes. Étant donné que la sénescence cellulaire est associée au processus de vieillissement, il est plausible d'affirmer que le surpoids accélère ce processus.
Lien entre obésité et longueur des télomères
26 avril 2024
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Les télomères protègent les extrémités des chromosomes des dommages et de l'instabilité génomique. Les télomères raccourcissent à chaque cycle cellulaire, et quand ils deviennent trop courts, les cellules entrent en sénescence, arrêtent leur cycle ou subissent une apoptose (autodestruction cellulaire).
L'usure des télomères est un signe majeur du vieillissement et est liée à de nombreuses maladies comme le diabète, la maladie d'Alzheimer et les maladies cardiovasculaires. Des télomères raccourcis sont aussi associés à un risque accru de mortalité toutes causes confondues.
L'obésité est un problème de santé majeur. L'indice de masse corporelle (IMC) n'est pas parfait, car il ne distingue pas la graisse de la masse musculaire, ni la localisation de la graisse. L'indice de taille ajustée au poids (WWI) compense ces limitations en ajustant le tour de taille en fonction du poids. Il est lié à l'âge et reflète les changements corporels avec le vieillissement.
Cette étude a analysé la relation entre l'obésité et la longueur des télomères chez 3479 adultes. Les résultats montrent qu'un WWI élevé est associé à des télomères plus courts. Un WWI optimal pourrait être un critère important pour le vieillissement et la santé.
Cibler la sénescence cellulaire pour traiter les maladies cardiovasculaires
28 février 2024
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Le vieillissement de nos cellules, appelé sénescence cellulaire, joue un rôle important dans les maladies cardiovasculaires, qui sont la principale cause de décès dans le monde.
Avec l'âge, nos vaisseaux sanguins et notre cœur subissent des changements qui augmentent le risque de maladies comme l'athérosclérose (dépôt de plaques dans les artères), l'hypertension ou les infarctus.
Les cellules qui tapissent l'intérieur des vaisseaux, les cellules endothéliales, sont particulièrement touchées par ce vieillissement. Ces cellules vieillissantes produisent des substances inflammatoires qui aggravent les problèmes cardiovasculaires.
Les scientifiques cherchent donc à éliminer ces cellules et leurs sécrétions toxiques grâce à des médicaments appelés sénolytiques. Des études ont montré que certains de ces médicaments pouvaient améliorer la santé des vaisseaux et réduire les effets du vieillissement sur le système cardiovasculaire.
Cibler les cellules vieillissantes pourrait ainsi être une nouvelle approche pour prévenir et traiter les maladies cardiovasculaires liées à l'âge.
Restriction calorique : vers un rajeunissement musculaire et une meilleure santé
12 octobre 2023
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Selon les chercheurs, réduire l’apport calorique global rajeunit les muscles et active les voies biologiques essentielles à une bonne santé.
La restriction calorique, sans priver le corps de vitamines et de minéraux essentiels, est connue depuis longtemps pour retarder la progression des maladies liées à l’âge dans les modèles animaux.
Cette nouvelle étude suggère que les mêmes mécanismes biologiques s'appliquent également aux humains.
Un apport calorique plus faible régule à la hausse les gènes responsables de la production d’énergie et du métabolisme, et régule à la baisse les gènes inflammatoires, ce qui entraînait une diminution de l’inflammation.
Étant donné que l’inflammation et le vieillissement sont étroitement liés, la restriction calorique représente une approche puissante pour prévenir l’état pro-inflammatoire développé par les personnes âgées.